... Dentelle et pourquoi Arsenic ?
Dentelle car ma vie de tout les jours, j'essaie de l'embellir par quelques fioritures que ce soient à ma portée. Dentelle car j'aime ce qui est vieux, qui froufroute. Dentelle car j'en ai plein mes tiroirs et que mes filles en portent toutes à la maison. Dentelle car j'aime la délicatesse du travail bien fait...
Arsenic car de temps à autre comme un poison je répand sur le monde extérieur. Arsenic car c'est bien ce que j'aimerais faire avaler à des êtres à défaut de couleuvres. Arsenic car c'est encore une fois un poison tout comme moi. Arsenic car ça rimait avec Dentelle.
Je viens d'aller voir subrepticement ce qu'il se passait outre-toile et je suis extrêmement déçue de ce qu'il s'y passe encore... erk. (j'ai la gerbe d'un coup). Je pensais pas franchement que ça se terminerait comme ça tiens. Enfin je l'aurais songé malgré tout.
Pas envie en ce moment de voir, de lire, de rester... Pas envie de rien, de tout et niet. Pas envie de me mêler à la foule, de rire, de pleurer ou même de chanter. Alors je renie tout, je me tourne et je me rend hermétique à tout ce qui pourrait déranger cette non envie. Je fuis... sans arrêt dans un courant contraire, je suis faite pour ne pas aimer, ne pas adorer et ne pas partager. Je ne suis faite que pour elle, une seule, celle qui me comprend, qui me supporte et qui m'aime. Bientôt 2 ans et le temps a passé si vite, encore une fois j'ai l'impression que tout m'échappe, que je ne peux rien retenir. Je relisais d'ailleurs hier, encore, mon blog d'avant, et je vois que rien n'a changé en 4 ans de bloggage. Je suis toujours la même fille qui hésite sans arrêt entre sourire ou mordre, entre rire et pleurer. Je suis toujours cette même personne qui passait son temps à flâner dans les rues de Paris et qui pensait au fond d'elle à une vie meilleure, à quelque chose de mieux, qui lui permettrait peut-être une fois de sourire franchement.
Non c'est encore trop tôt pour cela, j'ai cette boule, cette peur, cette envie... et puis non... je referme mon livre qui s'est ouvert par une petite brise. Les pages tournent dans le vide puis reviennent comme un manège débile.
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